Patrick Finlay, directeur général de The Category Management Company, cite deux études mettant en évidence l’accent mis par la génération Z sur le développement durable. Une étude de Barclaycard suggère que 82 % des membres de la génération Z sont préoccupés par la durabilité, tandis que First Insight a révélé que 75 % privilégient la durabilité plutôt que les marques (49 %) lorsqu’ils prennent des décisions d’achat.
« Parmi les exemples récents d’initiatives écologiques , citons l’innovation en matière de bouteilles en papier de Frugalpac, la sélection de vins d’Aldi et le gin de Greenall », a noté M. Finlay. « Même l’arrêt de l’essai de recharge et de réutilisation d’Asda démontre une volonté d’expérimenter et d’apprendre. »
M. Finlay affirme que la mise en œuvre de stratégies de durabilité significatives prendra du temps, les grands détaillants visant des opérations internes nettes zéro d’ici 2035. La question est de savoir si les extensions de gamme de produits traditionnelles suffiront compte tenu des attentes environnementales de la génération Z. Il est convaincu que la création de valeur durable nécessite des investissements audacieux et à long terme, surtout en période d’incertitude. Il prévient que les jeunes générations soucieuses de l’environnement prendront des décisions d’achat en fonction de leurs valeurs sans s’attendre à payer une prime.
« Notre industrie a besoin que les détaillants et les fournisseurs soient à l’avant-garde et innovent », déclare M. Finlay. « Nous sommes toujours en train d’expérimenter, comme l’essai de recharge d’Asda – planifier, exécuter, apprendre et affiner. Pour rester pertinent, il faut s’adapter aux tendances et agir en conséquence, en tirant les leçons des succès et des échecs.